top of page

Les brèves de Mob

Iconographies inédites, documents complémentaires, données interactives: régalez-vous avec quelques infos suplémentaires!

LES MOBILISATIONS SOUS LE 1ER EMPIRE

Frise des mobilisations.jpg

L'Occupation des frontières de 1805

Durant les guerres de Coalition (1805), les troupes autrichiennes, traversant la Bavière et le Tyrol, approchaient de la frontière suisse. Ceci déclencha la mobilisation des contingents des différents cantons. C'est avec 10 442 hommes que le commandant en chef, Niklaus Franz von Wattenwyl, dut couvrir la frontière du Rhin, des Grisons à Bâle. La mobilisation prit fin avec la victoire de Napoléon sur les austro-russes à Austerlitz.Les dernières unités furent licenciées en janvier 1806.

L'Occupation des frontières de 1809

Lorsqu'en 1809 le soulèvement du Tyrol contre les Français se propagea dans le Vorarlberg et la Valteline, le Landamman de la Suisse Louis d'Affry mobilisa le premier tiers de l'Elite: un peu plus de 5000 hommes, qui gagnèrent la frontière est du pays dans la deuxième moitié d'avril. Ce fut de nouveau le général de Wattenwyl qui en reçut le commandement. Après le traité de Shönbrunn, en octobre 1809, la plupart des troupes furent licenciées.

L'Occupation des frontières de 1813

A la suite des revers essuyés en Russie par Napoléon en 1812, et après la bataille de Leipzig en 1813, les Alliés atteignirent le Rhin et la frontière française. Le premier tiers de l'Elite fut mobilisé par Hans Reinhard, le Landammann suisse de l'année. Le 18 novembre, Niklaus Rudolf von Wattenwyl fut élu pour la troisième fois général des troupes fédérales. Mais les troupes suisses n'avaient que 12 000 hommes au plus à opposer à l'armée des Alliés forte de 170 000 hommes. Aussi le général fit-il savoir le 20 décembre que toute tentative de résistance à une telle supériorité numérique était vaine; suite à cela, les troupes fédérales furent licenciées, et les Alliées firent route vers l'ouest, traversant la Suisse en sept colonnes parallèles.

La mobilisation de 1815 et la campagne de Franche-Comté

Lorsqu'on apprit que Napoléon s'était enfui de l'île d'Elbe, la Diète fédérale mobilisa 20 000 hommes, et elle désigna Niklaus Franz Bachmann comme commandant en chef des troupes fédérales. Après la défaite de Waterloo, les troupes suisses pénétrèrent en Franche-Comté suite au bombardement de Bâle et les incursions de corps-francs bonapartiste au-delà de la frontière. Mais la campagne manifesta bientôt de telles carences d'organisation et de discipline parmi les troupes fédérales qu'il ne resta plus qu'à battre en retraite. L'armée avait alors un effectif inconnu jusqu'alors de 40 000 hommes, près de 2900 chevaux et environ 120 pièces d'artillerie.

Europe 1805 - Copie.jpg
SNM_GBE-34418_LM-6553 (2).jpg
SNM_GBE-34418_LM-6553 (2).jpg

TROUPES SUISSES EN FRANCHE-COMTE EN 1815

"Rassemblement sous Jougne des bataillons de Genève, Berne, Turgovie, Tessin, et artillerie de Neuchâtel à leur rentrée en Suisse le 24 Juillet 1815."

En 1815, après la défaite de Waterloo, l'armée fédérale (40 000 hommes) pénètre en Franche-Comté et dans le Pays de Gex. Durant quelques mois, elle occupe les régions frontalières. C'est la dernière fois que des troupes suisses s'engagent à l'étranger.

bottom of page